La formation et les diplômes
Le DUT services et réseaux de communication et le BTS design graphique option communication et médias numériques (ex BTS communication visuelle), en 2 ans après un bac, peuvent constituer un moyen d’accéder à l’univers du multimédia.
Une poursuite d’études vers la licence professionnelle (bac + 3) permet de se spécialiser : licence pro activités et techniques de communication spécialité métiers de l’ingénierie, de l’information, de la communication et du multimédia (Marne-La-Vallée), licence pro réseaux et télécommunications spécialité services multimédia des réseaux d’entreprises (Cergy-Pontoise), licence pro communication et multimédia (Cergy-Pontoise).
A bac + 5, différents masters pro mènent à ce métier. On peut citer : master pro design d’interface multimédia et internet (Paris 13), master pro numérique : enjeux et technologies (Paris 8), master pro mention arts plastiques, design, médias numériques, spécialité multimédia interactif (Paris I).
Quelques écoles d’ingénieurs proposent également des formations spécifiques, notamment l’IMAC (Institut du multimédia et architecture de la communication) et l’ENIC (Ecole nouvelle d’ingénieurs en communication).
Après un bac + 5, il est possible de préparer un master spécialisé (bac + 6), comme le master spé création et production multimédia (Paris Tech).
L’évolution professionnelle
- Concepteur-réalisateur multimédia / Conceptrice-réalisatrice multimédia
Vous êtes spécialisé dans la conception de produits spécifiques : cédéroms, sites Internet ou DVD, etc. - Chef de projet multimédia
Après 5 ans d’expérience, vous coordonnez le travail des équipes qui réalisent des produits multimédia de toutes sortes.
Le salaire
Le salaire du concepteur-réalisateur multimédia varie en fonction du secteur d’activité, de la nature du projet, du niveau de qualification de la personne et de l’étendue de ses responsabilités. En indépendant, le concepteur-réalisateur multimedia est payé au forfait pour chaque prestation accomplie.
Concepteur-réalisateur multimédia / Conceptrice-réalisatrice multimédia
1 200 € à 2 300 €
Chef de projet multimédia
1 500 € à 4 000 €
Les qualités essentielles
- Polyvalent / Polyvalente
Le concepteur-réalisateur multimédia aborde les questions de technique, de design et de contenu.
- Créatif / Créative
Imaginer le parcours des utilisateurs dans un cédérom ou proposer des astuces facilitant l’utilisation du produit demandent une imagination bouillonnante et un esprit pratique !
- Organisé / Organisée
Intervenant sur différents fronts, ayant une multitude d’interlocuteurs, le concepteur-réalisateur multimédia doit travailler d’une manière rigoureuse et ordonnée.
Le métier
- Activité
Le concepteur-réalisateur multimédia accompagne la naissance d’un produit multimédia, qu’il s’agisse d’un cédérom éducatif ou commercial, d’un jeu vidéo, d’un DVD ou d’un site Internet. Il en détermine l’architecture générale, c’est-à-dire qu’il organise et met en scène les différents contenus pour les rendre attractifs. Puis il conçoit les moyens de navigation qui permettent d’accéder aux informations.
- Travail
Textes, musiques, vidéos, animations, images et photos… Tout le contenu d’un cédérom ou d’un site Internet est intégré de façon claire par le concepteur-réalisateur. Son objectif : rendre le produit final agréable à découvrir et en faciliter l’utilisation. Ensuite, il doit imaginer tous les moyens d’exploration du contenu, c’est à dire rendre interactifs les éléments les uns par rapport aux autres. Hiérarchiser et classer les informations, proposer un accès clair et logique aux rubriques, expliquer les déplacements dans un jeu sont autant de problèmes techniques auxquels il sait répondre. Il suit ensuite le travail de l’équipe de création, validant toutes les phases de la réalisation.
- Environnement
Salarié ou intervenant en tant qu’indépendant, le concepteur-réalisateur multimédia travaille au sein d’une équipe composée d’un directeur artistique, d’auteurs, de scénaristes, d’informaticiens, d’ergonomes ou encore de développeurs multimédia. Il partage son temps entre les réunions et son bureau.
- Positif
Travailler dans l’urgence, passer de l’éditorial aux choix iconographiques, puis à l’ergonomie : ceux que le challenge permanent motive trouveront beaucoup de satisfactions dans ce métier.
- Négatif
A force de toucher à tout, on peut avoir du mal à se spécialiser, et donc à évoluer professionnellement.